La toiture d’un cloître rénovée avec des tuiles plates Erlus

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Le cloître Persenbeug, édifié sous l’ère des Habsbourg, défie le temps. L’édifice historique, situé en Basse-Autriche, a toutefois subi des dommages, nécessitant une rénovation complète de sa toiture, sans pour autant modifier son aspect extérieur. Ce défi a été relevé grâce aux tuiles plates du fabricant Erlus. Au niveau des croupes, des pignons ou des petites lucarnes, des milliers de pare-neige au maillage strict confèrent un certain cachet à l’imposante toiture.
Avant la pose de la première tuile sur le toit du cloître, le couvreur a méticuleusement positionné au sol les différents motifs dans la cour du cloître. « Le maître d’ouvrage a ainsi pu avoir un aperçu des différents agencements possibles, explique Wilhelm Böhm jr., gérant de l’entreprise éponyme à Ottenschlag. Le toit devait impérativement conserver son aspect originel. L’ancienne toiture nous a donc servi de modèle », poursuit-il.

Une rénovation fidèle à l’original
Cet effort d’agencement était nécessaire, car la ville de Persenbeug est le siège historique de la noblesse des Habsbourg. Les propriétaires des biens immobiliers autour du château de Persenbeug ont eu à cœur de conserver l’aspect original des bâtiments du mieux possible. Le cloître ne déroge donc pas à la règle, même s’il est aujourd’hui utilisé depuis longtemps comme locaux d’habitations et de bureaux.
Pour tous les acteurs de ce chantier, il était hors de question de ne traiter qu’à moitié la sauvegarde de ce patrimoine historique. Le maître d’ouvrage et le couvreur voulaient sauver cette toiture régulièrement endommagée par les outrages du temps depuis plus de 70 ans. Ces dernières années, les tempêtes, la grêle et les fortes pluies n’ont pas épargné l’ancienne toiture. Une rénovation totale du toit est apparue comme la solution la plus économique.
La couverture en tuiles plates ne pouvait pas simplement être échangée contre un revêtement moderne d’un rouge éclatant ou d’une autre couleur homogène. Fidèle à l’aspect original, des nuances de couleurs de différents rouges, alternativement mats ou brillants, ont été combinées de main de maître se rapprochant au plus près des couleurs de l’ancienne toiture, dont les tuiles ont vieilli pendant des décennies.

54 700 tuiles posées
Le maître d’œuvre et le couvreur se sont mis d’accord sur un panachage de trois tuiles plates à bout rond Erlus d’une épaisseur de 15 mm. La toiture, d’une surface totale de 1 700 mètres carrés, a nécessité 28 700 tuiles plates historiques claires, 19 900 tuiles plates historiques foncées et 6 100 tuiles plates frittées.
La charpente et les tuiles, visibles de l’intérieur, n’ont pas bénéficié d’écran souple de sous-toiture. Le maître d’ouvrage avait en effet déjà combiné une isolation avec le plafond du dernier étage. Les nouvelles voliges en épicéa sont, quant à elles, directement posées sur les chevrons.

Des tuiles plates résistantes à la grêle
Les surfaces principales de la toiture du cloître présentent une pente à 47 degrés. Pour que les tuiles plates puissent s’accrocher solidement aux voliges, la tête de tuile dispose d’une double perforation.
« Nous avons fixé une tuile plate sur trois dans la surface, et individuellement chaque tuile sur les bords du toit et les demi-croupes » constate Wilhelm Böhm.
Au niveau de la croupe, les tuiles sont accrochées avec un angle de plus de 80 degrés. Enfin, la tuile faîtière Erlus n° 2, qui peut se poser à sec, convenait pour le faîte et l’arêtier. Sur le toit du cloître, elle est toutefois historiquement maçonnée.
Les tuiles employées ont une largeur de 18 cm et une longueur de 38 cm. Leur robustesse permet au toit du cloître de résister aux intempéries, notamment à des grêlons de 4 cm. Les tuiles Erlus sont en effet conformes à la classe 4 de protection anti-grêle.
La protection contre les glissements de neige est assurée par 6 000 pare-neige, qui couvrent le toit selon un maillage strict. Pour protéger davantage l’entrée et les noues des dépendances, 30 mètres linéaires de grilles pare-neige ont également été montées sur le nouveau toit en tuile.
Pour des raisons esthétiques, les couvreurs n’ont positionné les supports pour les grilles pare-neige qu’au niveau de la cinquième et sixième rangée de tuiles. Au niveau des gouttières, c’est une série de pare-neige resserrés qui fait office de barrière. De nombreux points d’ancrages et de crochets à échelle ont enfin été répartis sur toute la surface pour garantir la sécurité des couvreurs lors de la pose.


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