Avignon Ceramic en pleine expansion

Avignon Ceramic, reprise en 1976 par Jean-Paul Detroyes, compte près de 20 ans d’expérience dans l’étude, la fabrication et la commercialisation de noyaux céramiques pour la fonderie de cire perdue, de porcelaines techniques destinées aux laboratoires, d’isolateurs électriques et divers accessoires. Pour répondre à la demande croissante des dernières années, l’entreprise a dû accroître sa surface de production et acquérir de nouveaux équipements. Parallèlement, la holding parisienne Detroyes Industries, dont dépend l’entreprise Avignon Céramic, a acquis la Société des Céramiques Techniques (SCT) de Bazet (65) (voir encadré).

Reprise de SCT par Detroyes Industries

La Société des Céramiques Techniques (SCT), créée en 1922 et devenue SAS en 2001, est détenue depuis le 1er août 2011 par la holding parisienne Detroyes Industries.
« SCT maîtrise totalement l’élaboration de ses matières premières céramiques ainsi que le brassage d’ensembles céramique-métal aux performances toujours plus élevées (température, tension, herméticité, miniaturisation…). Elle est reconnue pour son savoir-faire développé depuis longtemps et une forte activité d’études et d’innovation, indique Vincent Poirier, directeur du site ».
La clientèle de SCT se répartit dans les secteurs aéronautique, spatial, défense, médical, électronique, énergie, etc. Implantée sur un terrain de 4,5 hectares à Tarbes, l’entreprise qui compte 98 salariés a réalisé un chiffre d’affaires 2010 de 10 millions d’euros et devrait atteindre 10,5 millions d’euros pour son exercice 2011. L’export, essentiellement vers l’Europe, l’Amérique et l’Asie, représente 70 % de ce chiffre d’affaires.

Positionnement sur de nouveaux marchés

Créée en 1870 à Bruère-Allichamps, l’entreprise ne deviendra “Avignon Ceramic” qu’en 2007. Elle était à l’origine spécialisée dans la production de porcelaine et céramiques techniques. Reprise en 1976 par Jean-Paul Detroyes, sa production sera réorientée afin de la mettre en accord avec son temps. Et en une vingtaine d’années, sa capacité d’innovation lui a permis de se positionner sur de nouveaux marchés avec de nouveaux clients. Avignon Ceramic compte actuellement 90 salariés.

Spécialisation dans la production des noyaux céramique

Après un transfert de technologie de la société Snecma Moteurs en 1991, l’entreprise se spécialise dans l’étude, la production et la commercialisation des noyaux céramique à destination des fonderies de précision qui travaillent pour l’aéronautique, la turbine à gaz, l’automobile, le médical…
De taille variable, de quelques millimètres à près d’un mètre, les noyaux céramique sont de complexité variable, présentant des géométries les plus simples aux plus complexes. Ils servent à créer des évidements au cœur des pièces de fonderie.
Quant au procédé à la cire perdue, il est utilisé en fonderie pour sa grande précision dimensionnelle. Dès 2002, l’entreprise a pu offrir des noyaux céramique de plus grande taille destinés au marché de la turbine à gaz.
Par ailleurs, en 2003, une démarche qualité est mise en place dans l’entreprise, ce qui lui vaut l’obtention de la certification “ISO 9001:2000” par le BVQI, renouvelé en 2009 selon la nouvelle version “ISO9001 :2008”. En 2009 également, la société reçoit la certification aéronautique “EN9100 :2003”.
À cela s’ajoutent d’autres reconnaissances, tel le label “Entreprise responsable et durable” décerné en 2009 par le CNRI et le Comité de pilotage Performance PME.

50 % du chiffre réalisé à l’export

Avignon Ceramic a dû faire face à une demande croissante ces dernières années qui l’a d’abord entraînée en 2009 à construire un nouveau bâtiment de 1000 m2 : elle est ainsi constituée de plusieurs bâtiments d’une surface globale de 6 000 m2. Puis l’entreprise, qui renouvelle systématiquement ses matériels tous les cinq à sept ans, a dû effectuer un achat d’équipements haut de gamme : presses, fours, mélangeurs, machines de finitions automatiques.
En 2011, la SAS Avignon Ceramic qui compte 90 personnes a atteint un chiffre d’affaires 2010 de 7, 5 millions d’euros, dont 50 % réalisés à l’export, principalement vers l’Europe, les USA et le Japon.

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