IFB Refractories a investi à besançais (Indre)

IFB Refractories vient d’effectuer un investissement en équipement pour poursuivre son développement et son programme de recherche.
La société a été créée juridiquement en 1958 à Besançais (36) dans le département de l’Indre, mais son exploitation a commencé en 1928. Quant à sa dénomination IFB Refractories, elle est la réduction de “Insulating Fire Brick”, nom générique utilisé dans le monde du réfractaire et que l’on peut traduire par “briques réfractaires isolantes”.

Briques diatomite et briques dites blanches

Cette société, l’une des plus importantes unités de production de briques réfractaires pour le monde entier, est dirigée par Didier Pessiot (photo) qui l’a reprise à titre personnel et majoritaire fin décembre 2003, mais qui y travaille depuis juin 1993. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui 37 salariés, est installée dans des bâtiments d’environ 15 000 m².
« Notre production, indique Didier Pessiot, est destinée à l’industrie, notamment pour les hauts fourneaux des aciéries, les fours tunnels des industries céramiques et verrières du monde entier. Cette production est constituée de deux grands types de briques : les briques à diatomite et les briques dites blanches ».
Les briques à diatomite sont fabriquées à partir d’une argile particulière composée de diatomées qui sont des petits organismes de type micro-coquillages. L’argile présente des propriétés réfractaires, résistant à de très hautes températures. Quant aux briques dites blanches, elles sont produites à partir d’argiles réfractaires plus nobles et de kaolin : ces argiles permettent des cuissons à plus haute température, jusqu’à 1 400 °C, et permettent même, avec ajout d’alumine, de supporter des températures supérieures à 1 500 °C.

Un investissement orienté vers l’acquisition de nouveaux équipements

« Notre capacité annuelle de production s’élève à six millions de briques, poursuit Didier Pessiot. Mais notre production actuelle annuelle varie entre quatre et cinq millions d’unités pour un chiffre d’affaires qui a atteint 4,196 millions d’euros en 2011 et 4,792 millions d’euros en 2012. Nous prévoyons pour 2013 un chiffre d’affaires de 4,400 millions d’euros. Pour renforcer ce chiffre et poursuivre notre développement, nous allons effectuer un investissement cette année, comme nous le faisons chaque année, à hauteur de 140 à 200 000 euros. L’investissement de cette année portera sur des équipements rachetés dans le cadre de la liquidation d’une petite entreprise artisanale de fabrication de carreaux. Indiquons que le coût actuel de l’achat et du transport en convoi reste très raisonnable : le budget total, y compris la remise en état et les branchements, ne devrait pas dépasser 120 000 euros, » précise-t-il.

Achat de deux petits fours pour diversifier nos services clients

« L’investissement 2013 portera sur l’achat de deux petits fours de la société Coudamy, fabriqués à Limoges en 1969 et 1973, explique Didier Pessiot. Ces fours intermittents, d’une capacité de 30 m3 et pesant chacun 18 tonnes, ont été construits par briquetage selon des méthodes traditionnelles éprouvées. Ces fours nous permettront de cuire des séries spéciales ou en petites quantités. Ils serviront aussi en cas de dépannage très urgent, car il sera possible de livrer un client en deux semaines, alors qu’il faut compter un délai de cinq semaines en utilisant un four tunnel. L’objectif de cet investissement est donc de diversifier nos services clients. Ces fours seront également utilisés pour notre programme de recherche et développement. Les essais sur de nouvelles techniques et sur d’autres matières premières pourront être réalisés rapidement et donneront des résultats quasi identiques à des batch industriels. Cela permettra d’enchaîner des essais et de gagner plusieurs mois dans nos processus d’améliorations et de développement », conclut Didier Pessiot. 

Un commentaire pour “IFB Refractories a investi à besançais (Indre)”

  1. le paragraphe sur les briques à diatomées est trop léger et ne donne pas d’informations intéressantes ni pour l’ingénieur ni pour le client

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