Meilleure thèse 2010 sur les matériaux céramiques pour Olivier Valentin

[ avril 2011 ]

Le 22 mars dernier, Olivier Valentin, 27 ans, docteur en sciences et techniques industrielles de l’université d’Orléans, s’est vu attribuer le prix de la meilleure thèse 2010 sur les matériaux céramiques par le Groupe français de la céramique (CGFC) pour son travail de doctorat avec la société Air Liquide. Sa thèse, intitulée : “Modélisation thermo-chimio-mécanique des conducteurs mixtes : application à la production de H2/CO” réalisée au laboratoire Prisme a été soutenue le 9 décembre 2010 à l’école Polytech Orléans.

Du 21 au 23 mars 2011, le Groupe français de la céramique se réunissait à Limoges à l’ENSIL, sur le site d’Ester Technopole, pour faire le point sur les avancées scientifiques du domaine.

Remise du prix lors du dîner du GFC à Limoges

Après une présélection des candidats en janvier 2011 sur la base de la qualité du manuscrit de thèse, le concours consistait en une présentation d’une durée de 15 minutes devant la communauté française des spécialistes des matériaux céramiques hautes températures.
Le prix a été remis le soir au musée national Adrien Dubouché à Limoges, haut lieu de l’industrie céramique en Europe, lors du banquet annuel de la société savante qu’est le GFC.
Ce prix démontre parfaitement le travail d’excellence en modélisation mécanique développée au sein de l’école Polytech Orléans, pour répondre aux problèmes de dégradations des structures industrielles au cours de leur fonctionnement. Sous l’impulsion d’Éric Blond, directeur de thèse d’Olivier Valentin, la force de ce travail est d’avoir été jusqu’à la réunion de la science des matériaux avec le calcul de structures en mécanique pour aider à la conception et à l’exploitation de réacteurs industriels.

Recruté par la société albigeoise Aurock

Selon Olivier Valentin, Polytech Orléans est une « bonne école de la vie» où les étudiants mènent, en parallèle de leur formation technique d’ingénieur, une activité associative intense. Forgé à la réflexion scientifique, c’est avec un esprit pragmatique que les diplômés sont armés pour devenir des cadres capables de proposer des solutions techniques responsables.
Olivier a été recruté début 2011 par Aurock, jeune entreprise albigeoise, petite et innovante, spécialisée dans l’étude des structures céramiques et fabricant de pièces techniques en béton réfractaire. Il travaille désormais à des problématiques industrielles de PME et de grands groupes.

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